La curie est un organe universelle et ne peut intervenir sans prendre partie dans les querelles et conflits nationaux, conflits internes qui ne la concerne pas, étant donné le caractère transnationalle de l'Eglise.
Le dernier évènement du royaume de France nous l'a prouvé, la curie a mauvaise image que de s'intégrer publiquement dans les affaires d'un royaume.
Même si la curie a le devoir de s'occuper de tous les problèmes de la chretienté, elle ne peut en être l'interlocuteur.
Pour cela la formation d'Eglises nationales nous semblent nécessaire.
Une Eglise nationale se regroupe en concile (forum) composée de tous les évêques et archevêques concernés. Il est possible que certains évêques ou archêveques fassent partis de deux conciles nationaux.
Un primat présidera les synodes et sera le représentant de l'Eglise face aux autorités laïcs mais aussi représentant de son Eglise nationale à la curie.
Il existera un primat par royaume.
Quel est le rôle du primat ?
Le Primat n'a aucune autonomie ni pouvoir particulier si ce n'est de représenter l'Eglise.
Il est juste un relais et un intermédiaire entre le Vatican et le royaume, et prendra les ordres directement de la curie.
Les cardinaux n'interviendront plus (en tant que cardinaux du moins) mais laisseront la place à l'Eglise nationale présidée par le primat.
Le Vatican a le pouvoir spirituel supérieure aux Eglise nationales.
Toutes ses institutions ont donc un pouvoir supérieur aux Eglises nationales (nonces apostoliques, inquisition, ect.) et pourront donc intervenir librement.
En cas de non respect des ordres du vatican, le primat pourra être jugé par le tribunal de l'inquisition et pourra perdre ainsi son titre de cardinal.
Comment est choisi le primat ?
Le primat devra être choisit parmis les archevêques métropolitain, et il devra faire partie de la curie (pour un lien plus étroit).
Parmis tous les archevêchés métropolitains, les primats seront choisis (après s'être présenté) par vote à la curie (et non selon le territoire).
Cette réforme nous semble nécessaire vis à vis des derniers troubles qui ont éclaté au royaume de France, cette situation ne devra pas se répéter à l'avenir.