L'assemblée récite le credo qui marque la foi aristotélicienne :Je crois en Dieu le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre,
Et en Jésus-Christ son Fils
Qui a été concu du St-Esprit, est né de la Vierge Marie, à souffert sous Ponce-Pilate, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté au cieux, est assis a la droite du Père d'où il viendra juger les vivants et les morts.
Je reconnais la doctrine d'Aristote comme véridique et inspirée, préfiguration de la Révélation accomplie.
Je crois au Saint Esprit, à la sainte Eglise Aristotélicienne, à la communion
des saints, à la rémission des péchés, à la résurection de la chair, à la vie éternelle.
Amen.
Père Egmont, levant tour-à-tour l'hostie et le calice :La veille de Sa Passion, Christ prit le pain dans Ses mains saintes et vénérables, et, les yeux élevés au ciel, vers Vous, Dieu Son Père tout-puissant, Vous rendant grâces, Il le bénit, le rompit, et le donna à Ses disciples en disant : "Prenez et mangez-en tous :
CECI EST MON CORPS"
De même, après le repas, prenant aussi ce précieux Calice dans Ses mains saintes et vénérables, Vous rendant grâces de nouveau, Il le bénit, et le donna à Ses disciples en disant : "Prenez et buvez-en tous :
CECI EST LE CALICE DE MON SANG, LE SANG DE L'ALLIANCE NOUVELLE ET ETERNELLE, MYSTERE DE LA FOI, QUI SERA VERSE POUR VOUS ET POUR UNE MULTITUDE EN REMISSION DES PECHES"
Chaque fois que vous ferez ceci, vous le ferez en mémoire de Moi.
C'est pourquoi, Seigneur, nous Vos serviteurs et Votre peuple saint avec nous, faisant mémoire de la Passion bienheureuse de Votre Fils, Jésus Christ, de Sa Résurrection du séjour des morts et de Sa Glorieuse Ascension dans les cieux, nous Vous présentons, Dieu de gloire et de majesté, cette Offrande choisie parmi les biens que Vous donnez, l'Hostie pure, l'Hostie sainte, l'Hostie immaculée, le Pain sacré de la vie éternelle et le Calice de l'éternel salut.
Frères et soeurs,
Jésus, par sa vie dans la plus parfaite vertu Aristotélicienne a atteint l'état ultime de l'amitié avec Dieu.
Les hommes ont ainsi considéré Jésus comme le fils de Dieu, comme le miroir de la divinité, mais restant Homme, mais Homme non touché par le péché originel.
Il a reçu d'une émanation divine la pureté de l'amitié parfaite. Et à travers cette pureté, la divinité se dévoile.
Ce but est désormais le but de tout homme, imiter le christ.
Il est le modèle Aristotélicien.
De plus, par son sacrifice pour les Hommes, il a rétabli l'amitié entre Dieu et ceux-ci.
L'Eucharistie est donc le moment priviligié pour chaque aristotélicien de se souvenir de cet exemple :
- En mangeant "son corps", nous avons accès à sa personne, on entre en communion avec lui, on peut goûter à l'amitié unitive
- En buvant son sang, on se rappelle tout simplement son sacrifice pour nous rouvrir l'accès à l'amitié de Dieu. En buvant "son sang", on rallume la flamme de l'amitié, de l'alliance.
Oremus. Praeceptis salutaribus moniti, et divina institutione formati, audemus dicere :
Pater noster, qui es in coelis ; sanctificetur nomen tuum ; adveniat regnum tuum: fiat voluntas tua sicut in coelo et in terra. Panem nostrum quotidianum da nobis hodie ; et dimitte nobis debita nostra, sicut et nos dimittimus debitoribus nostris. Et ne nos inducas in tentationem.
Sed libera nos a malo.
Amen.
Les orgues et le choeur entonne le Te Deum pour le Duc et le Conseil :Te Deum laudamus : te Dominum confitemur.
Te æternum Patrem omnis terra veneratur.
Tibi omnes Angeli, tibi Cæli, et universæ Potestates :
Tibi Cherubim et Seraphim incessabili voce proclamant :
Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth.
Pleni sun cæli et terra majestatis gloriæ tuæ.
Te glotiosus Apostolorum chorus,
Te Prophetarum laudabilis numerus,
Te Martyrum candidatus laudat exercitus.
Te per orbem terrarum sancta confitetur Ecclesia,
Patrem immensæ majestatis;
Venerandum tuum verum et unicum Filium;
Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.
Tu Rex gloriæ, Christe.
Tu Patris sempiternus es Filius.
Tu, ad liberandum suscepturus hominem, non horruisti Virginis uterum
Tu, devicto mortis aculeo, aperuisti credentibus regna cælorum.
Tu ad dexteram Dei sedes, in gloria Patris.
Judex crederis esse venturus.
Te ergo quæ sumus, tuis famulis subveni, quos pretioso sanguine redemisti.
Æterna fac cum Sanctis tuis in gloria numerari.
Salvum fac populum tuum, Domine, et benedic hereditati tuæ.
Et rege eos, et extolle illos usque in æternum.
Per singulos dies bénedicimus te;
Et laudamus nomen tuum in sæculum et in sæculum sæculi.
Dignare, Domine, die isto sine peccato nos custodire.
Miserere nostri, Domine, miserere nostri.
Fiat misericordia tua, Domine, super nos, quemadmodum speravimus in te.
In te, Domine, speravi : non confundar in æternum.
Sous l'Agnus Dei joué par l'orgue, le cortège de sortie entame la traversée de la nef, la sainte croix en avant suivie d'Egmont, du Duc et du Conseil. Les cloches résonnent. Les tavernes du parvis ouvrent leurs terrasses.